« Manger 5 fruits et légumes par jour », « ne pas manger trop gras, trop sucré », « manger varié et équilibré pour être en bonne santé ? ». Suffit-il d’appliquer ces principes désormais bien connus pour garantir un équilibre nutritionnel à chacun d’entre nous, considérant nos besoins individuels ? En théorie, peut-être.
L’alimentation moderne se caractérise par des modes de production, de conservation, de préparation et de cuisson appauvrissant la valeur nutritionnelle des aliments. Par ailleurs les besoins nutritionnels sont définis de manière statistique et à partir de référentiels : aussi pertinentes soient-elles, ces valeurs de référence ne demeurent que des moyennes méritant d’être nuancées selon les individus, les situations physiologiques (stress, activité physique accrue, grossesse, âge, maladies…). Il est donc aujourd’hui difficile – pour ne pas dire impossible – de définir à partir du contenu de notre assiette quel est l’état nutritionnel de nos cellules.
A l’inverse, les liens étroits existant entre les déficits en micronutriments et les troubles fonctionnels, synonymes d’une altération de la qualité de vie, ne cessent d’être mis en évidence : perte de vitalité, troubles du sommeil, stress, blessures ou infections à répétition, inconfort digestif, prise de poids…
Et c’est là où intervient la Micronutrition. Elle permet d’identifier et d’analyser l’ensemble des troubles fonctionnels en rapport avec ces déficits afin de proposer, grâce à l’alimentation, une solution globale à des problèmes de santé ponctuels ou récurrents.
La nutrition apparaît par ailleurs bien souvent synonyme de restriction et de frustration dans l’esprit d’un grand nombre : je souhaite donc à travers ce blog, et avec l’aide de spécialistes dans des domaines complémentaires, de démontrer qu’une alimentation saine peut pleinement s’intégrer dans une notion de plaisir et de convivialité : « manger mieux pour vivre mieux » et non pas « manger light ou diététique pour être frustré ». Ne pas opposer Epicure à Hippocrate !
Ce que nous mettons dans notre assiette nourrit les cellules qui nous constituent. Si celles-ci ne disposent pas des nutriments dont elles ont besoin, l’apparition de troubles fonctionnels est la manifestation logique de ce déséquilibre nutritionnel. Intégrer la nutrition dans une vision holistique et conviviale de la santé. Tout simplement.
bonjour, suite à un test sanguin, je présente une intolérance alimentaire au lait de vache,fromage de brebis, lait de chèvre, oeufs de poule – sérodiagnostic des candidoses : positif +, à ce sujet mon médecin préconise un traitement aux pépins de pamplemousse, mon problème est-il en rapport avec un déséquilibre acido-basique ? je me pose des questions sur mon nouveau mode d’alimentation, sans risque de carences, à l’origine du test : épine calcanéenne, le médecin me soigne par myothérapie, d’où douleurs au mollet, j’ai des brûlures d’estomac, parfois mal à la langue, des digestions très difficiles et fatigantes, bref la boucle est bouclée autour de mes intélorances alimentaires qui entraînent tous ces problèmes.
quel est votre avis avec ces quelques éléments me concernant ???
merci de votre attention
salutations
Nadine LEBRUN