Portés pendant des décennies sur un piédestal par le monde sportif, la bonne vieille assiette de pâtes après l’effort et ses acolytes glucidiques (riz, pomme de terre, pain, etc.) se voient de plus en plus remis en question au regard des dernières données scientifiques. Alors, doit-on désormais délaisser ces fameuses pâtes au profit du modèle low carb high fat ? Voyons tout ceci en détails. Pourquoi remettre en question le dogme des glucides dans le monde du sport d’endurance ? Dans un précédent article, j’ai eu l’occasion d’aborder les intérêts et les limites du régime dit cétogène. Pour rappel, ce modèle alimentaire vise à supprimer totalement toutes les sources de glucides de l’alimentation, hormis ceux issus des légumes et éventuellement de quelques baies (entre 30 et 50g de glucides par jour au total). L’objectif est alors de contraindre l’organisme à activer une voie énergétique considérée d’urgence face à cet état de privation que l’on nomme la cétogenèse. Les corps cétoniques ainsi produits représentent alors une alternative au manque de glucose d’origine alimentaire pour nourrir les organes gluco-dépendants comme le cerveau ou les globules rouges. En parallèle et de facto, le métabolisme de combustion des graisses se voit stimulé pour apporter de l’énergie (lipolyse). Dans une logique d’optimisation des performances, et notamment pour dépasser la contrainte de dépendance au glycogène musculaire (pour rappel, les réserves en glucides disponibles pour la...
Lire la suiteManquez-vous de vitamine D ?
La vitamine D fait partie des sujets fortement étudiés (plus de 74 200 publications référencées en 2018) et médiatisés au cours de ces dernières années. A juste titre ! Cette vitamine joue en effet des rôles essentiels pour votre santé, bien au-delà de la prévention de l’ostéoporose. Pourquoi veiller à son statut en vitamine D ? La liste des effets d’une carence en vitamine D pourrait faire l’objet d’un article à part entière tellement les données sont nombreuses (1). Les études scientifiques récentes ont mis en évidence l’existence de carences en vitamine D3 (taux inférieur à 10 ng/ml) dans le cadre de nombreuses pathologies. On peut notamment citer : L’ostéomalacie (2), le rachitisme (3), la déminéralisation (4) ; La baisse de tonus musculaire (5) ; La sensibilité générale aux infections, la grippe saisonnière (6) ; La sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde ; La maladie de Cröhn et la rectocolite hémorragique ; L’augmentation du déclin cognitif (7) et des risques de survenue de la maladie d’Alzheimer (8) ; La maladie de Parkinson (9) ; Les diabètes de type 1 (10) et 2 (11, 12) ; Les cancers du sein, du colon, du pancréas, de l’utérus, des reins, des ovaires, la leucémie (13, 14, 15, 16) ; L’asthme et les infections respiratoires ; Les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension artérielle, le syndrome métabolique ; La tuberculose pulmonaire ; La prévention du...
Lire la suiteCarence, anémie : quelle alimentation si vous manquez de Fer ?
Le Fer représente un des minéraux dont la gestion nutritionnelle est particulièrement complexe. Si vous en manquez, vous voilà exposé(e) aux risques de fatigue, d’augmentation des risques infectieux voire d’infertilité. Si vous en avez trop, cet excès est alors un des éléments les plus pro-oxydatifs. Tout est donc encore une fois une question d’équilibre. Malgré sa présence en faible quantité dans l’organisme, le fer est indispensable pour préserver la santé et la vitalité. Il permet notamment à l’oxygène d’être transporté par les globules rouges dans le sang, expliquant ainsi qu’une anémie (terme technique définissant la carence en Fer) soit à l’origine d’une fatigue physique intense. Identifiez votre déficit De nombreuses situations peuvent expliquer un déficit, voire une carence en Fer : une pratique sportive intensive, des pertes menstruelles importantes, une grossesse, des hémorragies, une perturbation du microbiote intestinal, etc. Toutefois, avant toute démarche de supplémentation, je vous conseille de vérifier votre statut en Fer par une analyse de sang. La ferritine est souvent dosée (norme entre 50 et 200 µg/l) mais il s’agit avant tout d’un marqueur dont la valeur peut s’avérée haute en cas d’inflammation, donc insuffisante pour diagnostiquer une anémie (l’infllammation pourra être avérée par le dosage de la CRP (ou encore mieux de la CRPus) ou une atteinte hépatique avec des transaminases élevées). Le récepteur soluble à la transferrine représente alors un marqueur plus précis (normes de 2,2 à 5...
Lire la suiteLait bébé premier et deuxième âge : quel lait maternisé choisir pour votre bébé ?
Nous avons évoqué au cours d’un précédent article les nombreux intérêts de l’allaitement et les possibles raisons pouvant justifier le recours à un lait maternisé de substitution. Une fois cette décision prise, commence alors un long dilemme… lequel choisir ? Lait bébé pour nourrissons ou 1er âge, lait de suite, lait HA, lait végétal, lait anti-régurgitations, il en a pour tous les goûts… ou plus exactement pour toutes les situations. Qu’est-ce qu’un lait maternisé ? Également connu sous le terme de lait infantile ou de substitut au lait maternel, le lait maternisé est un lait artificiel conçu pour remplacer (autant que faire se peut) le lait maternel. Il est né en 1865, son papa est le chimiste allemand Justus Von Liebig et sera commercialisé par un certain Henri Nestlé en 1867. Aujourd’hui, les laits infantiles représentent un marché de 524 millions d’euro, soit plus de 83 000 tonnes consommées chaque année. 30,9% des mamans choisissent en effet le lait maternisé dès la naissance pour leur bébé, et plus de 45% au bout d’un mois. Les laits les plus consommés sont issus des marques Physiolac, Picot, Milumel, Modilac, Novalac, Gallia, Guigoz ou encore Nidal. Les laits de transition, 1er âge, 2ème âge et de croissance Aujourd’hui étroitement encadré par la réglementation (Directive 2006/141/CEE), le lait 1er âge est un aliment diététique destiné aux nourrissons de 0 à 4-6 mois, officiellement appelé « préparations ou laits pour nourrissons»....
Lire la suiteEpicatéchines et protection cardiovasculaire
J’ai eu le plaisir d’intervenir à nouveau sur Télématin autour du sujet des épicatéchines et de la prévention cardio-vasculaire (thé vert, cacao, fruits, etc.). Retrouvez le replay pendant 30 jours via ce lien : épicatéchines et prévention...
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