Voici les principales clés nutritionnelles et pratiques pour équilibrer votre alimentation au quotidien. Prenez le temps de bien mastiquer, de mâcher et de manger dans le calme Au minimum 20 min par repas, en conscience (loin de tout ordinateur, smartphone ou TV). En dessous de ce délai, votre cerveau et votre système digestif n’ont pas le temps d’intégrer les messages liés à ce que vous venez de manger. Faites le test de mastiquer 20 fois une bouchée avant de l’avaler ou de poser votre fourchette entre chaque bouchée… Vous vous rendrez compte à quel point nous pouvons être à table sans réellement prêter attention à l’acte même de manger. Portez votre attention sur la sensation de faim et de satiété Arrêter de manger quand la satiété arrive, même si l’assiette n’est pas terminée. Si besoin, l’utilisation d’assiettes plus petites est d’ailleurs très efficace. Cuisinez, le plus souvent possible Limiter votre consommation de plats industriels, en particulier quand la liste d’ingrédients est longue. Avoir de la vaisselle à la fin du repas est bon signe ! Faites la part-belle aux produits bruts, de saison et locaux Privilégier en particulier les végétaux de saison, bio et/ou d’origine locale si l’agriculteur n’utilise pas de pesticides. Il en est de même pour les produits céréaliers complets (pain complet par exemple) et pour les produits torréfiés (café, chocolat), le thé et les infusions. Consommer...
Lire la suiteAlzheimer et microbiote : quel lien ?
J’ai eu à nouveau le plaisir d’intervenir dans télématin sur le sujet du microbiote et de la maladie d’Alzheimer, à découvrir par ici . ...
Lire la suitePeut-on concilier nutrition et environnement ?
Une étude récente vient de publier des données particulièrement intéressantes dans le cadre du rapprochement des enjeux en matière d’environnement et de nutrition. J’ai à ce titre eu l’occasion d’écrire un article développé sur les enjeux environnementaux de la consommation de protéines animales que je vous invite à découvrir par ici. Cette étude rappelle le cout abissal des dépenses de santé publique aux Etats-Unis : environ 3 billions de dollars chaque année, soit environ 18% du Produit Intérieur Brut, dont une grande partie peut être attribuée à une alimentation de mauvaise qualité. David Cleveland et son équipe ont croisé les résultats issus de méta-analyses relatives aux effets de l’alimentation sur la santé (diabète de type 2, cancer colorectal et maladies cardio-vasculaires) avec des données permettant d’évaluer les conséquences des régimes sur les émissions de gaz à effet de serre : Réduction des apports caloriques à 2 000 kcal/jour, Doublement de la consommation de fruits et légumes, Substitution d’une partie de la viande par des légumineuses, Remplacement des aliments raffinés par leur équivalent brut. L’analyse projective d’un tel modèle conclut à une réduction de la probabilité de survenue des maladies concernées de 20 à 40%, ses couts annuels de soin de santé de 77 à 93 milliards de dollars et des émissions directes de gaz à effet de serre de 222 à 826 kg par personne et par an. En conclusion, une réforme de fond dans un tel schéma de...
Lire la suiteManger sans gluten augmenterait les risques de diabète ?
Voici ce que l’on peut lire dans les médias ce matin, comme par exemple ici. Après l’arsenic il y a quelques semaines, tous les arguments permettant de remettre en question l’arrêt du gluten seraient bons… Le principal argument avancé est celui d’une diminution de la consommation de fibres chez les personnes mangeant sans gluten à l’origine d’une augmentation des risques de diabète. Effectivement, manger peu de fibres représente un facteur de risque à l’origine de cette épidémie (pour rappel, le diabète serait la 7eme cause de décès dans le monde d’ici 2030 avec une augmentation du nombre de décès de 50% dans les dix prochaines années selon l’OMS). Pour autant, les conditions de cette étude menée par la fédération américaine de cardiologie sont totalement inconnues (elle n’est d’ailleurs pas encore publiée). Les effets d’une alimentation fortement insulino-secrétrice sont aujourd’hui bien connus, je vous invite à ce titre à lire mon article sur l’importance de la charge glycémique. Il est encore une fois évident que substituer les aliments contenant du gluten par des produits transformés sans gluten n’est en rien un gage d’une nutrition de qualité. Pour autant, il est tout à fait possible de limiter voire de supprimer le gluten de son alimentation sans pour autant réduire sa consommation de fibres, bien au contraire, dès lors que l’on privilégie une alimentation brute et non transformée riche en légumes, donc riche en...
Lire la suiteTélématin : les légumineuses
J’ai eu le grand plaisir d’intervenir à nouveau pour Télématin sur le sujet des légumineuses. Vous pourrez retrouver le reportage en replay (à 2h45 environ) en cliquant sur ce lien ...
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