Présentation de la recette : la recette verrine abricot amande romarin est sans gluten (utilisation de farine de sarrasin), sans lactose, sans œufs. Temps de réalisation : environ 1h30 de préparation Nombre de parts : 4 verrines Farine de sarrasin 40g Miel d’acacia 22g Sucre de canne complet 25g Huile d’olive 27g Abricots 310g + quantité suffisante pour la décoration Jus de citron 10g Amandes en poudre 20g + Purée d’amandes 70g Romarin séché 2.5g + Fleurs de romarin (en option) en quantité suffisante Pectine NH 2g (en option) + Agar agar 2g Eau 130g Sel 1 pincée Étape 1 : réaliser le crumble sarrasin amande romarin Ingrédients Farine de sarrasin 40 g Sucre de canne complet 7 g Amandes en poudre 20 g et purée d’amandes 20g Sel 1 pincée Huile d’olive 10 g Romarin séché 0,5 g Eau 10 g POIDS TOTAL 107,5 g Déroulé Préparer un tapis de cuisson posé sur une plaque de cuisson. Peser ensemble la farine de sarrasin, le sucre de canne complet, la poudre d’amandes, le sel, l’huile d’olive, la purée d’amandes et le romarin séché coupé en petits morceaux. Mélanger à la main jusqu’à obtenir une consistance sableuse. Ajouter l’eau. Mélanger à la main pour obtenir un mélange friable qui s’agglomère un peu mais sans trop le travailler pour ne pas obtenir une pâte...
Lire la suiteDevez-vous avoir peur de manger des œufs chaque jour ?
« Si je mange un œuf tous les jours, n’est-ce pas problématique pour mon cholestérol ? Mon médecin m’a toujours dit de ne pas dépasser 3 œufs par semaine ». Je pense que cette question est celle qui m’a été le plus fréquemment posée depuis que je réalise des conférences et des formations. Car, en effet, quelle personne présentant un excès de cholestérol n’a pas reçu comme conseil de faire attention à sa consommation d’œufs ? A en croire les recommandations encore d’actualité pour certains, il serait nécessaire de réduire sa consommation à 2, voire 3 unités par semaine maximum au risque de voir sa cholestérolémie grimper et les complications cardiovasculaires associées apparaître. Malgré tout, l’œuf garde une place centrale dans l’alimentation de nombreuses populations, y compris des français. En 2018, 98% en consommaient selon le syndicat interprofessionnel des œufs (217 par an en moyenne). Conséquence inattendue du confinement, celui-ci a fait s’envoler les ventes d’œufs en France, avec une croissance de 15% au cours des sept premiers mois de 2020, contre 2% habituellement. Bémol important, en France, 47% des poules sont encore élevées en cage contre 18% d’origine biologique (bien que le mode d’élevage apparaisse officiellement comme le principal critère de sélection des œufs). Un auteur culinaire français du XVIIIème siècle, Menon, disait déjà de l’œuf qu’il « est un aliment excellent et nourrissant que le sain et le malade, le pauvre et le riche partageaient ensemble...
Lire la suiteLe LDL-cholestérol est-il vraiment le “mauvais” cholestérol ?
En introduction, rappelons que derrière l’expression de maladies cardiovasculaires se cache en réalité un ensemble de pathologies touchant le cœur et les vaisseaux sanguins, autant artériels que veineux (voir encadré). Dans le cadre de la surveillance du risque cardiovasculaire, le taux sanguin d’anticorps anti-LDL oxydés est un paramètre, encore trop peu connu, qu’il est possible de faire doser en biologie médicale. Pourquoi ? En voici les raisons. Ce qu’englobe le terme “maladies cardiovasculaires” L’infarctus du myocarde (IDM) est une obstruction (ou spasme) d’une artère du cœur appelée artère coronaire. L’hypertension artérielle (HTA) est une pression accrue du sang sur la paroi des artères, définie par une pression systolique ³ 140 mmHg ou une pression diastolique ³ 90 mmHg. L’insuffisance cardiaque traduit l’incapacité du cœur à fournir un débit sanguin suffisant pour répondre aux besoins de l’organisme. Les valvulopathies sont des anomalies des valves cardiaques (mitrale ou aortiques principalement). Il peut s’agir d’une fuite ou d’un rétrécissement de la valve. Les thromboses veineuses correspondent à l’obstruction d’une veine (également appelée phlébite). L’embolie pulmonaire est quant à elle une obstruction d’une artère du poumon. L’angor ou angine de poitrine (également qualifié de coronaropathie ou insuffisance coronarienne) est une douleur thoracique résultant d’une insuffisance d’oxygénation du cœur du fait de l’existence d’une maladie des coronaires. L’accident vasculaire cérébral, ou AVC, est dit ischémique quand il s’agit de l’obstruction d’un vaisseau cérébral et hémorragique s’il concerne la rupture d’un vaisseau cérébral. Enfin, l’athérosclérose définit un dépôt de plaques...
Lire la suiteOeuf et risques cardiovasculaires : ce que dit la science récente
Œuf ou pas œuf ? En dépit des croyances, il n’existe actuellement pas de preuve scientifique confirmant que la consommation quotidienne d’œuf(s) augmente les risques cardiovasculaires par élévation du taux de cholestérol sanguin, ni le risque de diabète. Ceux-ci semblent avant tout liés au mode de vie. Voici quelques explications. Peut-être avez-vous entendu parler d’une étude parue dans la célèbre revue JAMA en 2019, venue relancer l’éternel débat1. Il s’agit plus exactement d’une méta-analyse incluant 29 615 sujets à travers 6 études de cohortes américaines. Selon les auteurs, consommer 300 mg de cholestérol alimentaire augmente les risques d’accident cardiovasculaire de 17% et pire encore, de 18% de mortalité précoce. 16% de la mortalité générale et de 12% de complications cardiovasculaires en cas de consommation d’un demi-œuf par jour ou pour chaque 300 mg supplémentaire de cholestérol alimentaire. Selon le Dr Zhong et son équipe, chaque demi-œuf consommé par jour augmenterait les risques cardiovasculaires de 6% et de mortalité de 8%, avant tout par la quantité de cholestérol qu’il véhicule. Apportons toutefois quelques nuances. Les données analysées sont issues d’études de cohortes, donc observationnelles, dont il est impossible d’établir un lien de causalité directe, ce d’autant plus que les informations sur les habitudes alimentaires des participants ont été obtenues sur la base d’un seul questionnaire autodéclaratif. Autre point, toutes ces cohortes sont américaines (vous allez comprendre l’importance de cette nuance par la...
Lire la suiteImpact environnemental des oeufs
Les œufs, une réponse possible aux enjeux environnementaux Le désormais célèbre rapport Eat-Lancet publié en Janvier 2019 considère, comme de nombreux autres consensus scientifiques, la consommation régulière d’œufs comme faisant partie des recommandations optimales pour concilier tant les enjeux environnementaux que nutritionnels, en particulier au sein des populations possédant des taux élevés d’enfants dénutris et si elle s’inscrit dans une politique d’élevage adaptée1,2. De faibles émissions de gaz à effet de serre Une douzaine d’œufs émet environ 2,5 kg Eq CO2 (soit, rapporté au poids, environ 10 fois moins qu’un kilo de viande de bœuf issu d’élevage intensif et nourri aux tourteaux d’oléagineux), étant entendu que le modèle alimentaire des poules et leur condition d’élevage peut impacter fortement ces chiffres, notamment la part d’huile de palme et de soja importés3–5. Si l’on considère les émissions de GES en fonction de la densité nutritionnelle et non du poids des aliments, la consommation d’œuf apparait encore plus avantageuse6. A noter que, bien que contradictoire avec les conditions de vie des poules, un élevage au sol (hors cage mais en intérieur, sans accès à la lumière du jour, 9 poules/m2) exige moins de protéines végétales qu’un élevage en plein air avec les méthodes couramment utilisées par l’industrie avicole (1,25 kg de protéines végétales consommables par l’homme par kg de protéines d’œuf vs 1,33)7. La production et le transport des aliments pour les poules contribuent à hauteur d’environ...
Lire la suite