Ls stress oxydatif est au cœur de la vie. Indispensable lorsqu’il est présent en faible quantité, il peut également s’avérer à l’origine d’un vieillissement cellulaire accéléré, voire du processus de cancérisation. Je vous invite à découvrir l’article sur le pilier oxydatif pour le découvrir en détails. Si vous souhaitez aller à l’essentiel Comment optimiser votre protection antioxydante Une alimentation antioxydante est avant tout une alimentation riche en épices, aromates et végétaux frais, colorés, de saison, crus ou peu cuits (à la vapeur douce). Le modèle méditerranéen est une référence en ce sens. Au moins 3 portions de légumes par repas et 2 fruits par jour. Vous pouvez consommer une entrée de crudités et un accompagnement de légumes en plat principal, ou une salade, un potage, etc. La consommation au minimum d’une crudité par repas vous permet d’optimiser vos apports en antioxydants du fait de l’absence de cuisson, à condition que vous la tolériez au niveau digestif. Mettez le maximum de couleurs dans votre assiette. La couleur est synonyme de richesse en antioxydants, par exemple en bêta-carotène dans les poivrons, la mangue, les abricots, la patate douce ou encore le potimarron. Du rouge, du vert, du jaune, de l’orange, tout est bon ! Privilégiez au maximum les végétaux frais et de saison. À titre d’exemple, une pomme de terre perd 50 % de sa teneur en vitamine C en 24h, plus de 80 %...
Lire la suiteLe pilier intestinal
Pour aller à l’essentiel Notre santé dépend de la santé de notre intestin. Plus précisément, il existe un écosystème intestinal dépendant de 3 piliers essentiels et interdépendants : Le microbiote, constitué d’environ 100 000 milliards de bactéries et pesant plus de 1,5 kg. Une dysbiose est le terme technique désignant une altération de l’équilibre microbien intestinal La muqueuse intestinale, représentant environ 300 m² Le système immunitaire, 70% des cellules de l’immunité subissent une phase de maturité dans l’intestin Il existe de nombreux facteurs pouvant être à l’origine d’un déséquilibre de l’écosystème intestinal : Une insuffisance de fibres pendant la grossesse Un accouchement prématuré, par césarienne et/ou l’absence d’allaitement pendant les premiers mois de vie Une diversification alimentaire inadaptée Une prise d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires ou de certains médicaments Un défaut de mastication Un manque de fibres prébiotiques ou, à l’inverse, un excès de glucides chez des personnes sensibles Un excès de protéines, surtout animales Une alimentation riche en graisses saturées (hors régime cétogène, pour lequel les données sont hétérogènes à ce jour) Les produits ultratransformés, notamment ceux riches en fructose La consommation d’édulcorants, notamment aspartam, sucralose et stevia L’exposition aux polluants (pesticides, bisphénol, phtalates, glycosate, etc.) ou aux additifs, notamment au polysorbate 80 et au dioxyde de titane (interdit désormais dans l’alimentation mais pas dans les cosmétiques et les médicaments) Les infections digestives (ex. Candida Albicans) La sédentarité ou la pratique sportive intensive Le...
Lire la suiteManquez-vous de Magnésium ?
Le Magnésium est l’un des minéraux les plus importants pour votre santé. Il intervient en effet dans plus de 300 réactions enzymatiques indispensables à la vitalité. C’est pourquoi un déficit en Magnésium se traduit par une fatigue généralisée, autant physique qu’intellectuelle, une altération de la qualité du sommeil, de la mémoire, de l’immunité ou des capacités de récupération. Au regard des habitudes alimentaires et du mode de vie moderne, ce déficit est très fréquent dans la population. On estime qu’il faut environ 1 000 kcal pour apporter 120 mg de Magnésium alors que les besoins moyens sont de 6 mg par kg de poids corporel chaque jour (soit environ 420 mg pour un homme de 70kg). En considérant des apports énergétiques moyens d’environ 2000 kcal pour une femme et de 2500 kcal pour un homme, le constat est sans équivoque. Une étude désormais connue, SUVIMAX, a d’ailleurs mis en évidence que plus de trois Français sur quatre ne couvrent pas leurs besoins de base en Magnésium. Sans compter sur le fait que le stress prolongé, une activité physique, intellectuelle ou professionnelle importante augmentent les besoins, donc les risques de déficit. Magnésium, prévention cardiovasculaire, homéostasie osseuse et anxiété Le magnésium est réputé pour agir favorablement contre les effets du stress. L’agence européenne légiférant les allégations nutritionnelles des produits alimentaires (EFSA) a d’ailleurs autorisé l’usage de l’expression le Magnésium contribue...
Lire la suiteQuelle alimentation si vous manquez de fer ?
Le fer représente un des minéraux dont la gestion nutritionnelle est particulièrement complexe. Si vous en manquez, vous voilà exposé(e) aux risques de fatigue, d’infections voire d’infertilité. En excès il devient un des éléments les plus pro-oxydatifs. Tout est encore une fois une question d’équilibre. Malgré sa présence en faible quantité dans l’organisme, le fer est indispensable pour préserver la santé et la vitalité. Il permet notamment à l’oxygène d’être transporté par les globules rouges dans le sang grâce à l’hémoglobine, expliquant ainsi qu’une anémie (faible taux de globules rouges dans le sang) soit à l’origine d’une fatigue physique intense (par manque d’oxygénation des organes). Il est d’ailleurs abondant dans les muscles pour assurer leur bon fonctionnement en étant associé à la myoglobine. Les globules blancs en stockent également. Les besoins moyens en fer sont d’environ 1,5 à 3 mg par jour pour l’homme, jusqu’à 5 mg pour la femme non ménopausée (les pertes peuvent varier selon l’importance des règles). Il s’agit d’un minéral particulièrement mal assimilé, de l’ordre de 10% en moyenne. Le fer d’origine animale (hormis l’œuf), dit héminique, est assimilé à hauteur d’environ 20 à 25% contre 5 à 10% pour la forme d’origine végétale dite non-héminique. Les besoins alimentaires sont donc estimés entre 10 et 30 mg par jour. Or, l’alimentation apporte en moyenne 6 mg de fer par tranche de 1000 kcal, exposant ainsi...
Lire la suiteLe tryptophane
Êtes-vous déprimé(e) à cause de vos intestins ? Acide aminé dit essentiel car non synthétisable par l’organisme humain, le tryptophane tient une place particulière en nutrition fonctionnelle. Il joue en effet de nombreux rôles, en particulier celui d’être précurseur de la sérotonine, le neuromédiateur du bien-être et de l’apaisement1. Votre zen intérieur en quelque sorte. La sérotonine sert par ailleurs elle-même à la synthèse d’une hormone clé dans la régulation du sommeil et dans la protection antioxydante, la mélatonine. Le tryptophane se retrouve donc au centre d’un système fortement impliqué dans la gestion des émotions et du sommeil. Or il s’avère que le mode de vie occidental favorise non seulement le stress chronique mais également l’inflammation de bas-grade à l’origine d’une baisse de la capacité de l’organisme à utiliser le tryptophane pour fabriquer la sérotonine. Débute alors un véritable cercle vicieux… Voyons ceci en détails. Vous reprendrez un petit antidépresseur ? La sérotonine vous permet d’être détendu(e), de rester cool en toutes circonstances, moins sensible à la douleur… Bref, de vous sentir bien. De manière logique, un déficit dit sérotoninergique se traduit donc par une susceptibilité à l’irritabilité, aux troubles du sommeil, à la dépression, aux problèmes de poids liés à des compulsions alimentaires ou encore aux comportements addictifs2. Quand une personne souffre de dépression, pour mieux l’anesthésier de la problématique de fond qui l’amène dans cet état, il est monnaie (bien trop)...
Lire la suiteLait premier et deuxième âge : quel lait maternisé choisir pour votre bébé ?
Nous avons évoqué au cours d’un précédent article les nombreux intérêts de l’allaitement et les possibles raisons pouvant justifier le recours à un lait maternisé de substitution. Une fois cette décision prise, commence alors un long dilemme… lequel choisir ? Lait bébé pour nourrissons ou 1er âge, lait de suite, lait HA, lait végétal, lait anti-régurgitations, il en a pour tous les goûts… ou plus exactement pour toutes les situations. Qu’est-ce qu’un lait maternisé ? Également connu sous le terme de lait infantile ou de substitut au lait maternel, le lait maternisé est un lait artificiel conçu pour remplacer (autant que faire se peut) le lait maternel. Il est né en 1865, son papa est le chimiste allemand Justus Von Liebig et sera commercialisé par un certain Henri Nestlé en 1867. Aujourd’hui, les laits infantiles représentent un marché de 524 millions d’euro, soit plus de 83 000 tonnes consommées chaque année. 30,9% des mamans choisissent en effet le lait maternisé dès la naissance pour leur bébé, et plus de 45% au bout d’un mois. Les laits les plus consommés sont issus des marques Physiolac, Picot, Milumel, Modilac, Novalac, Gallia, Guigoz ou encore Nidal. Les laits de transition, 1er âge, 2ème âge et de croissance Aujourd’hui étroitement encadré par la réglementation (Directive 2006/141/CEE), le lait 1er âge est un aliment diététique destiné aux nourrissons de 0 à 4-6 mois, officiellement appelé « préparations ou laits pour nourrissons»....
Lire la suite