Nous avons évoqué au cours d’un précédent article les nombreux intérêts de l’allaitement et les possibles raisons pouvant justifier le recours à un lait maternisé de substitution. Une fois cette décision prise, commence alors un long dilemme… lequel choisir ? Lait bébé pour nourrissons ou 1er âge, lait de suite, lait HA, lait végétal, lait anti-régurgitations, il en a pour tous les goûts… ou plus exactement pour toutes les situations. Qu’est-ce qu’un lait maternisé ? Également connu sous le terme de lait infantile ou de substitut au lait maternel, le lait maternisé est un lait artificiel conçu pour remplacer (autant que faire se peut) le lait maternel. Il est né en 1865, son papa est le chimiste allemand Justus Von Liebig et sera commercialisé par un certain Henri Nestlé en 1867. Aujourd’hui, les laits infantiles représentent un marché de 524 millions d’euro, soit plus de 83 000 tonnes consommées chaque année. 30,9% des mamans choisissent en effet le lait maternisé dès la naissance pour leur bébé, et plus de 45% au bout d’un mois. Les laits les plus consommés sont issus des marques Physiolac, Picot, Milumel, Modilac, Novalac, Gallia, Guigoz ou encore Nidal. Les laits de transition, 1er âge, 2ème âge et de croissance Aujourd’hui étroitement encadré par la réglementation (Directive 2006/141/CEE), le lait 1er âge est un aliment diététique destiné aux nourrissons de 0 à 4-6 mois, officiellement appelé « préparations ou laits pour nourrissons»....
Lire la suitePourquoi allaiter et quelle alimentation choisir pendant l’allaitement ?
Il s’agit d’une des principales questions que l’on se pose quand on apprend que l’on devient parent, parfois bien avant-même l’arrivée de Bébé. Faut-il allaiter ? Au regard des multiples intérêts que procure l’allaitement, d’un point de vue strictement physiologique, la réponse parait évidente : Oui. Pour autant, une telle affirmation peut vite apparaître délicate, voire particulièrement culpabilisante pour la maman ayant fait un choix différent ou pour qui l’allaitement n’est pas possible. En préambule, voici donc le premier conseil, le plus important : allaiter est une décision qui appartient avant tout à Maman, en toute liberté. Bien sur, Papa pourra apporter son regard, le médecin complétera par ses conseils, l’entourage les enrichira par son expérience. Ces regards sont à considérer. Toutefois, c’est bien Maman qui est concernée plusieurs fois par jour, pour vivre ce moment si unique, d’amour et de bonheur quand tout se passe bien, mais aussi parfois source de fatigue et de culpabilité. Le lait maternel, un cadeau de la vie Connaissez-vous un autre aliment dont la composition nutritionnelle est capable de se modifier au cours de sa consommation ? Le lait maternel a en effet cette incroyable propriété de s’enrichir en graisses et de réduire sa teneur en sucres au cours de la tétée pour favoriser la satiété de Bébé au fur et à mesure que le sein se vide. Il en est de même quand les tétées...
Lire la suiteDiversification alimentaire : quelle alimentation pour votre bébé ?
Comme tout parent, c’est une question que je me suis posé dès lors que mes enfants ont été en âge de goûter aux joies de l’alimentation. Trouver ce qui me paraissait le plus adapté a représenté un double challenge, autant personnel par la volonté de prendre soin de mes enfants à travers cette période-clé, que professionnel pour actualiser mes connaissances en fonction des dernières actualités scientifiques. La diversification alimentaire est une période particulière pour un enfant, aux enjeux multiples : elle représente en effet une adaptation physiologique, sensorielle et psycho-affective destinée à rendre votre enfant autonome face à ses choix alimentaires et curieux de nouvelles saveurs. Apparaissent alors les premiers questionnements : à partir de quel âge introduire les aliments ? Par lesquels commencer ? Quelles précautions prendre ? Voyons tout ceci en détails. A quel âge introduire les aliments ? La réponse à cette question devrait être relativement simple. Elle est pourtant au cœur de nombreux débats scientifiques, depuis de nombreux siècles. Alors qu\’au XIXe siècle, avant l’ère industrielle, l’alimentation était exclusivement constituée du lait maternel jusqu’à l’âge de deux ans, le XXe siècle fut caractérisé par des évolutions importantes des recommandations se caractérisant par une introduction de plus en plus précoce des aliments : à partir de 6 mois en 1937 selon l’Association médicale américaine, jusqu’à 4 à 6 semaines selon Stewart, en commençant par des sardines et des crevettes (1). Dix ans plus tard,...
Lire la suiteManquez-vous de vitamine B12 ?
Si vous souhaitez aller à l’essentiel Le besoin quotidien en vitamine B12 est faible car l’organisme est capable d’en mettre en réserve à hauteur de 2 à 3 mg. La vitamine B12, joue de nombreux rôles : Synthèse de l’ADN (notamment en cas de grossesse), des gaines de myéline protectrices des neurones et de l’acétylcholine. Elle permet également de limiter l’accumulation d’homocystéine impliqué dans les risques cardio-vasculaires et de déminéralisation osseuse. Les aliments riches en vitamine B12 sont les produits d’origine animale : toutes les viandes, notamment les abats (bœuf, veau, agneau) et le lapin, les crustacés et mollusques, surtout les huîtres et les moules, les poissons, en particulier les maquereaux, les sardines, la truite, le thon, les fromages et les œufs dans une moindre mesure. Pour cette raison, les personnes véganes ou végétaliennes sont fortement à risque de carence. Le recours à une supplémentation est nécessaire dans la grande majorité des cas. Indépendamment de l’alimentation, les situations pouvant expliquer un déficit en vitamine B12 sont nombreuses : alcoolisme, tabagisme, maladies auto-immunes, grossesse et allaitement, prise de contraceptifs oraux ou de certains médicaments, consommation de vitamine C à haute dose, défaut d’assimilation (anémie de Biermer, maladie de Crohn, chirurgie bariatrique, maladie cœliaque, gastrite, ulcère, vieillissement, VIH, maladies hépatiques, etc.), perturbation du microbiote intestinal, sollicitations physiques ou intellectuelles intenses et prolongées, infections digestives, mucoviscidose, syndrome de Zollinger-Ellison. La consommation importante de bière et d’une manière générale...
Lire la suiteZinc : en quoi est-il essentiel ? Comment couvrir vos besoins ?
A quoi sert le Zinc ? Présent à hauteur de 1,5 à 2,5 grammes dans l’organisme d’un adulte, le Zinc est un minéral souvent peu évoqué comme une priorité nutritionnelle bien qu’il soit essentiel à votre santé. Il permet en effet à l’ensemble des protéines de l’organisme d’assurer efficacement leurs fonctions, de même qu’il est précieux pour le fonctionnement de vos cellules immunitaires, de vos hormones, des tissus musculaires (60% des réserves en Zinc y sont présentes) et du statut osseux (représentant 30% des réserves, dont les deux-tiers peuvent être relargués dans la circulation sanguine en cas de déficit alimentaire). Il contribue également à la bonne expression de vos gènes grâce à un mécanisme appelé méthylation, en synergie avec les vitamines B6, B9 (ou folates) et B12. Optimisez vos apports alimentaires en Zinc Les huîtres Elles sont particulièrement riches en Zinc (21 mg/100 g, soit environ deux fois plus que les autres aliments riches). Si vous les aimez et que vous les tolérez, vous pouvez donc en consommer 1 à 2 fois par semaine. Les protéines animales Le bœuf notamment et le fromage sont des sources importantes (9 mg/100 g), de même que le poulet, le veau (3,5 mg/100 g) et les œufs (1,1 mg/100 g). Si vous consommez au-moins une source de protéines animales au cours de la journée, cet apport peut s’avérer tout à fait suffisant. Bien cibler...
Lire la suiteLes clés nutritionnelles pour prendre votre santé en main
Vous êtes perdu(e) dans la cacophonie nutritionnelle ? Vous ne savez plus quoi mangez ou que croire ? Voici 21 clés nutritionnelles pour faire de votre alimentation le meilleur pilier de votre santé à partir d\’une nutrition de bon-sens et loin de tout dogmatisme. 1.Mâchez, au moins 20 min par repas. 2. Faites la part-belle aux produits bruts, de saison et locaux. Privilégier en particulier les végétaux de saison, bio et/ou d’origine locale si l’agriculteur utilise peu de pesticides. Il en est de même pour les produits céréaliers complets (pain complet par exemple) et pour les produits torréfiés (café, chocolat), le thé et les infusions. 3. Buvez, l’eau c’est la vie ! Au moins 1,5 litres d’eau faiblement minéralisée ou de source. 4. Cuisinez, le plus souvent possible, et limiter la consommation de plats industriels, en particulier quand la liste d’ingrédients est longue. 5. L’alimentation moderne-type est trop riche en glucides à l’origine de résistance à l’insuline à terme et de prise de poids. Nul besoin de consommer des produits céréaliers à chaque repas et privilégier dans tous les cas des aliments glucidiques à index glycémique faible, en particulier les légumineuses si votre intestin les tolère (lentilles, fèves, haricots secs, pois cassés, pois chiches, etc.), le quinoa, la patate douce, le riz basmati complet, le pain au levain biologique complet à l’épeautre, voire des produits céréaliers sans gluten si vous ne le tolérez pas...
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