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Que retenir des nouvelles recommandations nutritionnelles de l’ANSES ?

Ce mardi 24 Janvier 2017, l’organe Français officiel de référence en matière de sécurité sanitaire et de nutrition, l’ANSES, a publié de nouvelles recommandations visant à actualiser (enfin !) les repères de consommation du désormais célèbre PNNS (Programme National Nutrition Santé), à la demande de Direction Générale de la Santé (DGS). En effet, et comme le précise très bien le rapport dès les premières lignes, « L’évolution des données scientifiques au cours des dix dernières années a rendu nécessaire une révision de ces repères de consommations alimentaires et plus généralement celle du socle scientifique permettant d’asseoir les objectifs de santé publique en nutrition ». Les principaux médias se sont alors empressés de relayer certaines conclusions. C’est ainsi que l’on peut lire sur la toile qu’il est officiellement conseillé de réduire la consommation de viande et de charcuterie ou encore d’augmenter la consommation de fruits et légumes. Mais ce rapport regorge de bien d’autres recommandations, certaines plus étonnantes que d’autres au regard des positions historiques de l’ANSES vis-à-vis de certaines données. Voyons donc ce qui se cache derrière ces 280 pages… En résumé Ce nouvel avis de l’ANSES a le mérite de publier des recommandations actualisées sur un certain nombre de points : Une nouvelle méthodologie, considérant autant la qualité nutritionnelle que les risques de contamination grâce à l’utilisation d’un algorithme spécifique ; Une juste confirmation de l’augmentation des recommandations en terme de consommations...

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Posté le 29 Jan, 2017 dans TRANSFERT | 16 commentaires

Des teneurs en acrylamide toujours élevées dans les céréales du petit déjeuner

L’acrylamide est un composé présent dans de nombreux aliments riches en glucides (notamment issus de végétaux) et portés à haute température (à partir de 120°c) entre l’asparagine et un sucre réducteur, comme lorsque vous faites cuire des pommes de terre sous forme de frites. On le retrouve également dans de nombreux aliments tels que les produits torréfiés (café, chocolat), les céréales du petit déjeuner ou encore le pain grillé. Malheureusement, ce composé est aujourd’hui reconnu comme neurotoxique et potentiellement cancérigène à haute dose. Une étude réalisée entre 2007 et 2011 par l’agence alimentaire britannique, la FSA,  a révélé des chiffres encourageants, notamment une baisse des teneurs de 9,8% dans le pain, et d’autres plus inquiétants. En effet, ce rapport révèle que le niveau d’acrylamide a augmenté de 8,7% dans les biscuits, mais surtout de…. 56,5% dans les céréales du petit déjeuner pour enfants ! Certains industriels du pays se sont alors engagés à réduire la teneur de 70%, mais les résultats se font encore attendre… Ainsi, pour éviter la consommation importante d’acrylamide et qui plus est de corps de maillard (voir l’article à ce sujet par ici), rien de tel que de privilégier les cuissons à faible température, notamment la vapeur douce. Quand aux céréales du petit déjeuner, voici un argument supplémentaire pour limiter leur consommation, notamment du fait de leur index glycémique particulièrement élevé.   Anthony Berthou Sources :...

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Posté le 12 Août, 2016 dans TRANSFERT | 0 commentaires

Les protéines d’insectes, une alternative aux protéines animales ?

  Vous prendrez bien une petite brochette de grillons ? On vante en effet de plus en plus les qualités nutritionnelles et environnementales des insectes. Alors, est-il intéressant de se jeter à l’eau ? Un enjeu mondial de l’alimentation L’évolution actuelle de la démographie mondiale corrélée à la consommation croissante des protéines animales place la population face à une impasse nutritionnelle et écologique. Pour nourrir – et surtout mieux nourrir – l’ensemble des habitants de la planète, des solutions alternatives doivent donc être mises en place : valorisation des protéines d’origine végétale (céréales, légumineuses) et développement de solutions alternatives, notamment l’élevage d’insectes à grande échelle, comme le recommande l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 2013. Les insectes, quels atouts représentent-ils ? Intérêts nutritionnels Ces petites bêtes s’avèrent être de très bonnes sources de protéines (45 à 75% du poids sec), d’acides gras oméga 3 et 6, et de minéraux: fer, zinc, magnésium, cuivre, sélénium, etc. Selon l’espèce et l’alimentation des insectes, certaines de ces teneurs peuvent aller jusqu’à couvrir 100% de nos besoins journaliers en certains micronutriments. Intérêts environnementaux Sur cet aspect, les insectes tirent également leur épingle du jeu. En effet, l’élevage d’insectes possède une faible empreinte environnementale et hydrique en comparaison des élevages traditionnels. Il suffit de 2kg d’aliments pour produire 1kg d’insectes, quand il en faut 8 pour la même quantité de viande de bœuf. De plus l’élevage d’insectes produit...

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Posté le 30 Nov, 2015 dans TRANSFERT | 2 commentaires

Protéines animales et environnement : faut-il choisir?

S’il existe un nutriment attribué aux muscles, ce sont bien les protéines. Et effectivement, il s’agit d’un constituant majeur du tissu musculaire, dont les apports méritent d’être optimisés au quotidien lorsque l’on s’intéresse à la pratique sportive, quand on veut mincir ou tout simplement prendre soin de sa santé. L’amincissement et la pratique régulière d’une activité physique engendrent en effet une augmentation des besoins théoriques. Ce raisonnement est physiologique et fait, en toute logique, l’objet des principales recommandations nutritionnelles. Oui, mais. Si l’on porte un regard plus global sur les rôles de l’alimentation, dans une dimension collective, la situation n’est alors plus si simple. En effet, au regard de l’évolution de la démographie et de la tendance actuelle de la population mondiale à augmenter ses apports en protéines animales, ça va finir par coincer…  Alors que les projections nous amènent à plus de 9,6 milliards d’habitants sur la planète en 2050, le maintien d’une telle consommation de protéines animales est en effet une impasse écologique. A l’échelle de l’humanité, réviser à la baisse la consommation de protéines animales est donc indispensable : mais alors, quelles solutions envisager ? Voyons tout ceci en détails. Pourquoi parler d’enjeu mondial ? C’est un vrai sujet. Avant tout car nous faisons partie de cette grande communauté qu’est l’humanité. Il est donc de notre responsabilité de nous interroger a minima sur les effets collectifs que...

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Posté le 28 Sep, 2015 dans TRANSFERT | 5 commentaires

Les produits biologiques sont-ils de meilleure qualité nutritionnelle ?

Ce sujet fait l’objet de nombreux débats au sein de la communauté scientifique : l’alimentation d’origine biologique est-elle de meilleure qualité nutritionnelle que l’alimentation conventionnelle ? Voici une méta-analyse particulièrement intéressante, menée par des chercheurs de l’université de Newcastle et publiée dans le British Journal of Nutrition. Elle est le fruit de l’étude de 17 333 références datées entre 1992 et 2011, de 343 publications évaluant les différences nutritionnelles entre le bio et l’alimentation conventionnelle sur 182 paramètres. Résultat sans appel pour les apports en antioxydants : les produits issus de l’agriculture biologique contiendrait en moyenne 60% d’antioxydants en plus que l’alimentation conventionnelle, en particulier dans les fruits :  19% d’acides phénoliques, 69% de flavanones, 28% de stilbenes, 26% de flavones, 50% de flavonoles et 51% d’anthocyanines. Cette méta-analyse conclut également à une teneur plus élevée en vitamine C et à l’inverse plus faible en vitamine E dans les produits d’origine biologique. Concernant les minéraux, les teneurs en Chrome dans les produits d’origine biologiques sont moins importantes de  59% et de 8% en Manganèse, plus importantes de 95% en Molybdène, de 5% en Zinc et de 4% en Magnésium. Les teneurs en hydrates de carbone (glucides) sont plus importantes de 25%, celles en protéines et en fibres plus faibles (respectivement 15 et 8%). Autre conclusion plus attendue : cette étude met en évidence une teneur moins importante en métaux...

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Posté le 17 Juil, 2014 dans TRANSFERT | 0 commentaires

Que manger sur « le pouce » ?

Dans le hall de gare, dans un aéroport ou en ville, trouver un repas équilibré relève parfois du parcours du combattant quand on a peu de temps devant soi pour déjeuner. Car lorsque l’on se penche sur la composition des sandwichs ou des salades, autant dire que la partie nutritionnelle est bien souvent relayée au second plan… Plus les années passent et plus le prix du sandwich augmente, alors que les quantités de protéines animales elles, diminuent : et effectivement, il n’y a pas mieux pour réduire le cout de revient. Le pain, le beurre ou la mayonnaise sont les ingrédients les plus économiques dans un sandwich, à l’inverse du jambon, de la volaille ou du poisson. C’est un peu comme les tranches de jambon au sein des rayons de supermarché : elles sont progressivement et subtilement passées de 50 à 45g, puis à 40g sans que le prix lui, diminue. Au delà de l’augmentation du prix au kilo, ce sont ainsi les quantités de protéines consommées qui en pâtissent.  Il en est de même lorsque vous achetez des salades composées prêtes à consommer, rares sont celles qui apportent une quantité satisfaisante de protéines : 100 à 120g de volaille, de poisson ou de viande représentent une quantité optimale pour un déjeuner au cours d’un repas classique. Il n’est pas rare, pour ne pas dire fréquent, de constater des...

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Posté le 25 Juin, 2014 dans TRANSFERT | 1 commentaire