A l’heure du gouter, que manger pour se faire plaisir tout en prenant soin de sa santé ? Cette question taraude l’esprit de beaucoup d’entre-vous au moment où l’appel des biscuits et du chocolat se fait sentir. Des amandes et des noix avec un peu de chocolat (noir) Oui, vous avez bien lu, des amandes et du chocolat (et non pas du chocolat aux amandes… bien que cette association pourrait tout à fait s’envisager). Les oléagineux (noix, noisettes, amandes), et encore plus le chocolat, sont souvent perçus comme des aliments peu compatibles avec une alimentation-santé. Bien au contraire. Le duo amandes-noix est un excellent moyen de vous faire plaisir et de satisfaire vos besoins nutritionnels en deux micronutriments particulièrement déficitaires dans l’alimentation actuelle : les oméga 3 et le Magnésium. Rajoutez à ces pépites nutritionnelles un peu de chocolat noir, bio et à 70% de cacao minimum, et vous allez là une collation parfaite pour vous faire plaisir en toute conscience ! Le chocolat noir permet en effet d’optimiser la disponibilité du Tryptophane pour la synthèse de Sérotonine, le neuromédiateur de l’apaisement et du bien-être. Le chocolat noir, ou plus exactement le cacao qu’il contient, va par ailleurs compléter vos apports en Magnésium tout en apportant des polyphénols aux vertus antioxydantes ainsi que des alcaloïdes : de la théobromine aux propriétés sédatives, de la caféine et de la théophylline. Je...
Lire la suiteLe jus ne remplace pas un fruit !
Nous savons le canada en avance dans les recommandations nutritionnelles par rapport à la France sur de nombreux points : en voici un bel exemple à travers cette publication de l’ordre professionnel des diététistes du Quebec relative à la consommation de jus de fruits : Une autre étude canadienne de Février 2013 mentionne que la consommation de jus de fruits des enfants et adolescents représente 32 à 41% des apports totaux en fruits et légumes. Or pour rappel le jus de fruits n’est pas un fruit. En effet, le jus : Contient la totalité des sucres présents dans le fruit et les concentre : il possède de ce fait un index glycémique plus élevé, Est dépourvu des fibres du fruit et d’une part significative de ses micronutriments, Est consommé liquide. Or les apports caloriques consommés sous forme liquide ne favorisent pas la satiété et ne sont pas comptabilisés par le cerveau comme des calories. Découvrez ici comment l’index glycémique des aliments influe sur votre concentration, votre forme, votre satiété et votre gestion du poids. En conclusion : croquez des fruits (frais, de saison et d’origine biologique ou locale) et buvez des jus avec modération ! Anthony Berthou Sources : Do Canadians meet Canada’s Food Guide’s recommendations for fruits and vegetables?...
Lire la suiteFaut-il manger sans gluten ?
Si vous souhaitez aller à l’essentiel Le gluten est une protéine pouvant générer une réponse immunitaire de type pathologique (maladie cœliaque, dermatite herpétiforme, ataxie au gluten, allergie au blé : dans ce cas, la suppression totale du gluten est indispensable) mais également des troubles fonctionnels : douleurs abdominales, brûlures épigastriques, rétention d’eau, nausées, diarrhées, constipation, maux de tête, fatigue chronique, troubles immunitaires (susceptibilités aux infections, hypersensibilités à d’autres aliments ou composés non alimentaires, pathologies auto-immunes), troubles inflammatoires (en particulier au niveau ostéo-articulaire ou des micro-capillaires), voire troubles du comportement (autisme, troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité). Le terme utilisé pour qualifier ces troubles est l’hypersensibilité non cœliaque au gluten (souvent appelée intolérance au gluten à tort). Elle pourrait toucher entre 6 et 13% de la population. Malheureusement, il existe peu de moyen de diagnostiquer cette hypersensibilité, d’autant plus qu’elle peut être confondue avec des troubles issus d’autres composés contenus dans les céréales incriminées (fructanes ou FODMAP, alpha-antitrypsine, transglutaminase, peptides opïodes, etc.). Si vous vous sentez concerné(e) par les symptômes évoqués, le plus simple est de tester la suppression totale des aliments à base de céréales contenant du gluten ou des peptides pouvant déclencher des réponses similaires (seigle, avoine, blé, orge, maïs) pendant 6 semaines. Il est alors impératif de réaliser une éviction totale au cours de cette période. La présence de gluten, même en petites quantités, peut en effet suffire...
Lire la suiteFaut-il éviter le gluten ? Les protéines de lait ? Quels sont les rôles de l’écosystème intestinal sur la santé ?
Le trépied intestinal est LA clé de voûte de la santé, le point de départ de toute démarche nutritionnelle. Mais avant d’en comprendre les raisons, répondez-vous par l’affirmative à plusieurs de ces questions ? Vous souffrez de troubles fonctionnels intestinaux : inconfort digestif, ballonnements, troubles réguliers du transit (diarrhées, constipation chronique, alternance diarrhées/constipations), colites, inflammations intestinales ? Vous souffrez de troubles inflammatoires chroniques extra-digestifs : tendinites, troubles ostéo-articulaires, douleurs musculaires chroniques ? Vous avez une pathologie inflammatoire ou des troubles de l’immunité : bronchites, asthme, otites, angines, sinusites ou rhinites à répétition, rhume des foins, maladies cœliaque, intolérances alimentaires, allergies, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaque, lupus, sclérodermie, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique ? Vous êtes sportif et vous souffrez de troubles digestifs à l’effort et/ou au repos ? Vous souffrez de migraines, d’un syndrome de Ménière, d’acné, d’eczéma, d’urticaire, de schizophrénie, d’autisme ? Alors la suite vous concerne ! Pour les non-adeptes des explications scientifiques, armez-vous (d’un peu) de courage et d’obstination, elles méritent vraiment d’être lues jusqu’au bout. Nous sommes tous concernés par l’équilibre intestinal mais malheureusement bien trop peu à avoir conscience des effets directs de celui-ci sur notre santé. Les articles dithyrambiques sur l’intérêt des probiotiques ou sur l’arrêt parfois dogmatique de certaines protéines alimentaires (lait de vache, gluten) sont légion. Toutefois peu d’entre eux apportent une pédagogie scientifique pour en expliquer les mécanismes. Ce que je vais tenter de faire, sans prétention aucune et...
Lire la suiteMangez des œufs au petit déjeuner !
Quel plaisir de sentir la bonne odeur du pain frais et du café au réveil ! En tant que Français, notre célèbre baguette est en effet au premier rang des aliments consommés au petit déjeuner. Et bien souvent, nous y ajoutons un peu de confiture, de miel ou de beurre, accompagné d’un verre de jus de fruits et d’un produit laitier. Le petit déjeuner idéal, me direz-vous ! Regardons ce qu’il en est de plus près d’un point de vue micronutritionnel… Découvrir l’article vidéo : Mangez des oeufs au petit déjeuner ! Mangez “salé” le matin pour doper votre éveil et votre motivation ! Bacon, œufs brouillés, omelette, charcuterie, saumon, etc. : si l’on se penche sur le contenu du petit déjeuner des autres pays, nous constatons rapidement que nous sommes un des rares pays à ne pas ou peu consommer de protéines animales. Faut-il alors s’armer d’une fourchette pour attaquer le petit déjeuner et copier nos voisins d’outre atlantique ? La question mérite d’être posée car effectivement, manger une source de protéines animales le matin présente plusieurs avantages : Afin de stimuler l’éveil et la motivation, l’organisme fabrique un neuromédiateur en début de matinée, la Dopamine. C’est votre « Starter », celui qui va vous donner envie de vous lever avec entrain et de mener vos projets tout au long de la journée. Or cette dopamine est directement synthétisée à partir d’un acide...
Lire la suiteProgramme alimentaire pour une course d’endurance
La stratégie nutritionnelle au cours d’une épreuve d’endurance est fondamentale. Elle doit en effet considérer de multiples facteurs, avec – en premier lieu – la satisfaction des besoins nutritionnels, les contraintes pratiques, l’écœurement progressif pour le sucré, les risques digestifs accrus par la fragilité du système intestinal au cours de l’effort, la survenue de la fatigue… Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer l’importance de l’alimentation quotidienne sur les performances le jour de la course. Voici donc en pratique une proposition de stratégie nutritionnelle à partir de la semaine qui précède votre épreuve, considérant la notion d’optimisation des stocks de glycogène et du confort digestif selon une logique globale d’alimentation respectueuse de la santé. Phase 1 : de J-7 à J-5 Cette première phase permet d’épuiser progressivement vos réserves en glycogène, tout en maintenant des apports alimentaires suffisants pour conserver un état de santé optimal. Diminuer votre consommation de glucides d’un tiers par rapport à votre alimentation habituelle. Deux possibilités : Réduire la taille de vos portions de féculents (pain, pomme de terre, pâtes, riz, légumineuses, semoule, quinoa, produits sucrés…) d’un tiers à chaque repas et augmenter d’autant votre consommation de légumes et de protéines ; Ou supprimer totalement les féculents à l’un des repas (déjeuner ou dîner), de préférence le midi. Par exemple : Entrée à base de protéines ou de légumes : crudités, sardines ou maquereaux en boite, jambon cru, terrine de poisson… ;...
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