Les mitochondries sont vos centrales nucléaires en charge de transformer les nutriments en ATP, l’unité énergétique utilisée par vos cellules, grâce à l’oxygène1. Il s’agit de petites structures ovoïdes présentes dans le cytoplasme de la cellule et au fonctionnement autonome. Alors que la plupart des organismes unicellulaires ne possèdent qu’une mitochondrie, une seule cellule du foie humain en contient quant à elle plusieurs milliers. En moyenne, les cellules en possèdent chacune 300 à 400. Seuls les globules rouges en sont dépourvus. Et les centaines de milliards de cellules ne sont pas de trop pour produire, tenez-vous bien, plus de 6 kg d’ATP par jour rien que pour le cerveau humain ! Un seul neurone consomme (au repos) pas moins de 4,7 milliards de molécules d’ATP chaque seconde2. La mitochondrie est par ailleurs le seul organite disposant de son propre ADN, différent de celui qui code chacune de toutes les autres protéines de l’organisme, transmis par la mère et originellement issue d’une bactérie. Vous avez bien lu. Il y a environ 2 milliards d’années, une cellule a en effet englouti une bactérie qui, au lieu d’être détruite, s’est développée en symbiose pour donner naissance à cet organite si particulier qu’est la mitochondrie. Cette spécificité génétique lui permet de fonctionner de manière autonome mais la rend également plus fragile aux mutations génétiques, 10 à 20 fois plus fréquentes que celui de l’ADN...
Lire la suiteLes oméga 3
Pour aller à l’essentiel Les oméga 3 sont des acides gras polyinsaturés, présents essentiellement sous trois formes : L’acide alpha-linolénique (ALA) d’origine végétale. Il est contenu dans l’huile de colza, de lin, de cameline, de chanvre, dans les noix, le pourpier, les graines de lin ou de chia. L’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) sont quant à eux contenus dans les graisses d’origine marine : thon frais, saumon, maquereaux, sardines, anchois, capelan, bonite, certaines algues, etc. Ce sont ces oméga 3 dont votre organisme a surtout besoin. Il s’agit d’acides gras essentiels au maintien d’une santé optimale. Ils garantissent la fluidité des membranes cellulaires, ils régulent l’inflammation et participent à la prévention de nombreuses pathologies (maladie cardiovasculaire, diabète, dépression, trouble de l’humeur, maladie neurodégénérative, DMLA, dépression postpartum, maladies inflammatoires chroniques, etc.). Les résultats d’études récentes sont clairs : la population Française ne consomme pas assez d’oméga 3. Le rapport idéal entre les oméga 6 et les oméga 63est de 3 grammes d’oméga 6 pour 1 gramme d’oméga 3. Le ratio moyen dans l’alimentation occidentale française est d’environ 12 pour 1, favorisant ainsi les risques inflammatoires et d’altération de l’intégrité des membranes cellulaires. Le respect de ce rapport est notamment lié à l’existence d’une enzyme, la delta – 6 désaturase, régulant le métabolisme des oméga 6 autant que des oméga 3. De nombreux facteurs peuvent par altérer le fonctionnement de...
Lire la suitePourquoi s’intéresser à votre statut en micronutriments ?
Pour aller à l’essentiel Les micronutriments représentent les molécules apportées par l’alimentation sans valeur calorique mais jouant des rôles essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Ils incluent les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments et des principes actifs appelés mésonutriments. De nombreux facteurs peuvent altérer la qualité nutritionnelle initiale d’un aliment : le mode de culture, d’élevage ou de production, la transformation, distribution, conservation, le mode d’utilisation, de cuisson, la qualité de la mastication, de la digestion et la capacité d’assimilation. Il est donc impossible de prédire la quantité de micronutriments exacte à partir d’une base de données théorique ou selon le principe que l’on mange « varié et équilibré ». Les besoins en micronutriments peuvent par ailleurs fortement varier d’un individu à l’autre. Principaux rôles des micronutriments : Fonctionnement des voies énergétiques de l’organisme. Régulation du fonctionnement cérébral et des neuromédiateurs. Qualité et fonctionnalité des tissus de l’organisme (peau, muscles, os, etc.). Contrôle de l’inflammation. Équilibre du microbiote. Vitamines Il existe 2 catégories de vitamines qui interviennent dans de nombreuses réactions enzymatiques et en tant qu’antioxydants. Les vitamines hydrosolubles : C et vitamines du groupe B. Les vitamines liposolubles : A, D, E, K. Minéraux et oligoéléments, dont les principaux sont le fer, magnésium, calcium, zinc, sodium, phosphore, silicium, sélénium, manganèse, etc. Principes actifs végétaux et mésonutriments Antioxydants, probiotiques, acides aminés, oméga 3, extraits végétaux, etc. La matrice alimentaire Elle représente l’environnement dans lequel...
Lire la suiteLipides : les fondamentaux
S’il existe bien une confusion fréquente dans le monde de la nutrition, c’est l’amalgame pouvant exister entre les graisses alimentaires, de votre assiette, et les graisses corporelles, celles qui sont responsables des kilos superflus. Rien de plus logique en soi quand, depuis des années, nous entendons ou lisons que les graisses seraient les responsables de l’obésité et des maladies cardio-vasculaires. Les connaissances ont pourtant considérablement évolué et la science a aujourd’hui bien mis en évidence que ce sont les excès d’aliments insulino-sécréteurs – surabondants dans l’alimentation « moderne » – qui sont avant tout impliqués dans ces pathologies. En clair : vous ferez beaucoup plus de gras avec un excès d’aliments à index glycémique élevé (glucides) qu’avec des graisses de qualité, notamment d’oméga 3. Par ailleurs et c’est là le point le plus important, votre corps a besoin de graisses de qualité au quotidien pour assurer ses fonctions, y compris en phase d’amincissement. Réduire vos apports lipidiques sous prétexte que vous souhaitez faire attention à votre poids serait alors une profonde erreur. En conséquent, la consommation excessive de glucides au détriment de ces lipides va exposer l’organisme à des risques de surpoids et va également favoriser l’inflammation, les maladies neurodégénératives, les risques cardiovasculaires voire même la dépression. Vous trouverez ci-dessous la classification des principaux lipides. Toutefois je vous invite vivement à consulter votre indice Oméga 3 ainsi que l’ensemble...
Lire la suiteGlucides : les fondamentaux
Les glucides sont reconnus pour être une source importante d’énergie. Et en effet, 1g de glucides vous apporte 4 kcal. Il s’agit de la catégorie de nutriments représentant la part la plus importante dans l’apport énergétique quotidien pour la population occidentale. Il existe toutefois une exception, à savoir les personnes pratiquant ce que l’on appelle un régime cétogène, au sein duquel les nutriments prédominants sont les lipides. Au-delà de leur valeur calorique, les glucides jouent un rôle essentiel sur la santé dans la mesure où ils régulent, avec d’autres nutriments, la réponse de l’organisme à l’insuline, une hormone-clé. Vous trouverez dans cet article une présentation des différentes formes de glucides mais je vous invite à découvrir les conseils relatifs à l’index insulinique pour mieux appréhender les rôles de ces nutriments sur la santé. Selon les recommandations officielles, il est conseillé de couvrir environ la moitié de vos besoins caloriques quotidiens par les glucides (45 à 50% de l’Apport Énergétique Total). Votre indice EvoNutri se base sur cette valeur. Toutefois, en fonction de la nature des glucides consommés et du modèle alimentaire que vous choisissez, il est tout à fait possible de moduler ces recommandations, notamment en adoptant une alimentation dite Low Carb High Fat, voire cétogène. C’est pourquoi la valeur de cet indice demeure relative. Je vous invite à en discuter avec un professionnel de la nutrition pour...
Lire la suiteLes grands principes de l’équilibre alimentaire et durable
Prendre le temps de choisir, cuisiner et savourer. En conscience. Je choisis mon alimentation en conscience, pour ma santé et celle de la planète. Je prends le temps de choisir mes aliments, de cuisiner, d’observer, de ressentir et de partager mon repas avec les gens que j’aime et en veillant à bien mastiquer : 20 min par repas est un minimum. Je fais le test de mastiquer 20 fois avant d’avaler et de poser ma fourchette entre chaque bouchée…. J’écoute mes sensations de faim et de satiété, mon appétit se régulera en conséquence. Je m’éloigne des sources de distractions quand je mange (téléphone, ordinateur, TV…). Je prends conscience à quel point il est possible de manger sans réellement prêter attention à cet acte pourtant si précieux. Je varie mon alimentation au maximum Consommer une alimentation brute d’inspiration méditerranéenne avec au moins 80% de végétaux Je privilégie la cuisson à la vapeur douce (cuit vapeur ou four vapeur) au détriment des aliments frits, roussis ou brunis. Chaque jour, je mange au moins 800g de fruits et légumes, un légume cru et un légume cuit à chaque repas. Je varie les légumes et les couleurs (les pommes de terre ne font pas partie des légumes…). Je préfère les légumes surgelés bruts aux produits en conserve. Je consomme chaque jour des épices *(curcuma, cannelle, gingembre, clou de girofle…), des aromates (thym, romarin, laurier,...
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