L’alimentation est au cœur de la régulation de l’immunité. Elle module en effet notre capacité à nous défendre de manière optimale, ni trop ni trop peu, selon quatre principaux mécanismes : Un microbiote intestinal de qualité régule positivement l’immunité.Un statut nutritionnel optimisé permet aux cellules immunitaires de fonctionner de manière optimale, voire de renforcer leur action ponctuellement par une supplémentation ciblée.Un système immunitaire équilibré tolère les protéines alimentaires consommées, au risque le cas échéant de développer des inflammations chroniques, voire des hypersensibilités alimentaires.Une faible contamination aux xénobiotiques préserve notre système immunitaire1. 2 Réponse immunitaire et contrôle de l’inflammation, le cœur du sujet du Covid-19 ? La réaction inflammatoire est un mécanisme physiologique indispensable à la vie. Elle peut être d’origine infectieuse, mais également consécutive à une brûlure, une blessure ou une agression chimique par exemple. Dans le cas d’une infection, l’objectif est bien sûr de tuer les agents infectieux et de récupérer au plus vite. La fièvre fait partie des symptômes caractéristiques. Pour ce faire, le corps utilise son système immunitaire de manière … extraordinaire. Les cellules qui le constituent font en effet preuve d’une réactivité, d’une complexité, d’une communication et d’une finesse de régulation difficilement perfectibles. Et heureusement, car notre système immunitaire est confronté à un double challenge, vital, c’est bien le mot : il doit nous défendre contre tous les agents pathogènes – comme dans le cas de ce nouveau virus...
Lire la suiteLa vérité sur… les probiotiques
Si vous souhaitez connaître l’essentiel sur les probiotiques et les prébiotiques, leurs intérêts et comment les utiliser, c’est par ici ! Nous commençons tout juste à découvrir les propriétés essentielles du microbiote intestinal sur notre santé. Il est donc logique de s’intéresser aux moyens permettant d’optimiser la qualité de cette population bactérienne. C’est ainsi que sont apparus sur le marché des compléments alimentaires les probiotiques. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il s’agit de « micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont pris en quantité suffisante, peuvent être bénéfiques pour la santé ». La réglementation européenne considérant toutefois le terme de probiotiques comme une allégation nutritionnelle, les laboratoires utilisent désormais des expressions marketing comme ultrabiotiques ou microbiotiques. Pour autant, les propriétés des bactéries aux effets probiotiques sont utilisées depuis des millénaires pour fabriquer des yaourts, du fromage (en particulier à base de lait cru), de la choucroute, du kéfir ou encore de la kombucha (boisson à base de thé fermenté). Les prébiotiques sont quant à eux des fibres alimentaires utilisées par les bactéries pour favoriser leur développement. Bien que de nombreux compléments alimentaires soient proposés (à base d’inuline, de chicorée, de GOS, de FOS, etc.), une alimentation riche en fibres (fruits, légumes, légumineuses, produits céréaliers complets, etc.) représente à mon sens la priorité et la meilleure façon de nourrir votre microbiote. Toutefois, ces fibres étant plus ou moins bien tolérées au niveau...
Lire la suiteLa nutrition influence votre métabolisme
Votre métabolisme est au coeur de votre santé. S’il fonctionne de manière optimale, dynamisme et longévité sont au rdv. A l’inverse, c’est lorsqu’il est affaibli qu’apparaissent les voyants rouges de votre santé, les altérations de votre qualité de vie : prise ou perte de poids, fatigue, stress, troubles du sommeil, troubles de l’humeur, troubles, digestifs, infections à répétition, etc. Si ces troubles fonctionnels ne sont pas considérés comme justement des signaux d’alerte pour prendre soin de votre métabolisme, c’est alors que peuvent apparaitre ces fameuses maladies dites de civilisation, dont la prévalence ne cesse d’augmenter depuis ces dernières décennies : obésité, diabète, cancer, stress, burn-out, troubles digestifs, maladies dégénératives, maladies auto-immunes, maladies dégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.), dépression, maladies inflammatoires chroniques, etc. Elles ont toutes un point commun : leurs risques d’apparition sont directement liés aux effets de l’environnement sur votre métabolisme. Il existe à ce titre une nouvelle science, l’épigénétique (littéralement ce qui est en dehors de la génétique), caractérisant ce mécanisme. Les scientifiques ont en effet considéré jusqu’à peu que l’information génétique était figée, à l’instar de l’image d’un livre. Or pas du tout. Bien au contraire, en fonction de notre comportement, nous modulons à chaque instant l’expression des dizaines de milliers de gènes que nous possédons. En clair, nous écrivons l’histoire de notre propre livre à partir d’un plan détaillé qui nous a été fourni par nos parents. C’est un peu...
Lire la suiteLe régime cétogène sportif, une révolution en marche ?
Voilà LE sujet d’actualité 2016 de la nutrition sportive. En effet, à l’instar de Christopher Froome, les athlètes souhaitant s’adonner à la pratique du régime cétogène se multiplient, voyant dans ce modèle alimentaire (pas si nouveau d’ailleurs), un moyen supplémentaire d’accroitre leurs performances énergétiques. On parle alors de régime cétogène, de cétones ou de kétones en anglais, d’être « céto-adapté ». Mais qu’en est-il réellement ? A quoi correspond ce régime ? Est-il bénéfique ou, au contraire, dangereux ? Faisons le point, car il y a dans tous ces propos, à boire et à manger… Il était une fois… la cétogènese La diète cétogène est un régime connu depuis des décennies. Il a été abondamment médiatisé dans le cadre de régimes thérapeutiques ou hypocaloriques et hyperprotéinés à la fin des années 1980, avant de réapparaitre sur le devant de la scène avec le régime Dukan plus récemment. Le principe est relativement simple : quand votre corps dispose de tous les nutriments dont il a besoin, bref quand il est en situation d’abondance alimentaire, il utilise différentes sources d’énergie, essentiellement les graisses et les glucides. C’est un peu comme si vous disposiez d’une voiture à plusieurs réservoirs, capable de jouer avec les proportions de carburants en fonction de la vitesse à laquelle vous roulez. Certains organes, comme les muscles, utilisent de manière préférentielle le glucose issu des aliments glucidiques ou le glycogène pour couvrir leurs besoins...
Lire la suiteNutrition et détoxication du foie : info ou intox ?
Dans notre organisme le foie est le principal organe en charge d’assurer la détoxication, et son activité s’adapte à la quantité de xénobiotiques qui lui est amenée. Ces xénobiotiques sont des molécules étrangères à notre organisme tels que les médicaments, les hormones, les métaux lourds, mais aussi les composés chimiques associés à la préparation des aliments (tels que les fameux corps de Maillard). Le foie est la principale usine « d’épuration » de l’organisme : il traite la plupart des molécules qui lui sont étrangères et filtre en permanence le sang. Les cellules qui le constituent – les hépatocytes – bénéficient pour ce faire d’une longue durée de vie, de l’ordre d’une année voire de 500 jours, et d’une capacité importante de régénération. Comment votre foie élimine-t-il les xénobiotiques ? Pour assurer l’élimination des xénobiotiques, le foie intervient en plusieurs étapes pour transformer la substance initialement toxique en un dérivé soluble, qui sera éliminé par les urines ou les matières fécales. Le foie va éliminer ces substances à travers plusieurs étapes complexes, dont le bon fonctionnement dépend du niveau d’exposition aux xénobiotiques mais également de la prédisposition génétique et du statut nutritionnel. Quels sont les signes d’un besoin de détoxication hépatique ? Quand le foie n’est plus en mesure d’éliminer efficacement les xénobiotiques, différents symptômes peuvent apparaître : fatigue chronique, difficultés de récupération, acouphènes, migraines, somnolences post-prandiales, mauvaise haleine, langue chargée,...
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