J’ai eu l’occasion de vous développer les rôles, les sources et les signes de déficit en Zinc dans mon article : Souffrez-vous de déficit ou de carence en Zinc ?. Voyons désormais quelle supplémentation choisir en cas de déficit identifié.
Les apports recommandés en Zinc sont de 10 à 15 mg par jour, sous forme de bisglycinate de Zinc, pendant au moins 1 mois. Évitez d’associer une supplémentation en Fer ou en Calcium au cours de la même période pour limiter l’interaction entre ces minéraux.
En fonction des indications, il peut apparaître judicieux d’y associer d’autres micronutriments, notamment les vitamines B6, B8 et B9, le Sélénium, des acides aminés soufrés (cystéine, méthionine) et de la silice sous forme d’extraits d’ortie ou de bambou en cas d’altération des phanères (peau, cheveux, ongles), de difficultés de cicatrisation, de convalescence ou d’infections à répétitions. Dans ce dernier cas, l’association à la vitamine D est importante (en cas de déficit identifié par une prise de sang).
Le recours au Zinc dépendra avant tout de l’indication. Il existe des formes unitaires en cas de déficit identifié ou des synergies de principes actifs en cas de besoin spécifique.
Anthony Berthou