Categories Menu

Quel complément alimentaire à base de BCAA et de leucine choisir ?

J’ai eu l’occasion de vous développer les intérêts des BCAA et de la leucine dans l’article : Manquez-vous d’acides aminés fonctionnels ? Dans le cadre d’une prise de masse musculaire, la consommation de 0,1g (idéalement 0,2 g) de BCAA par kilo de poids corporel le plus tôt possible après un effort musculaire (dont au minimum 3 à 5g de Leucine), associée à 15 à 20 g de protéines riches en BCAA et à des glucides à index glycémique moyen à élevé (fruit secs, pâte de fruit, compote, miel, etc.) représente un environnement nutritionnel optimal pour le tissu musculaire. Au-delà la pratique sportive, l’intérêt de la Leucine et des BCAA s’étend donc à toute situation au cours de laquelle un besoin de construction musculaire accrue se présente : dénutrition, convalescence, cicatrisation, chirurgie, brûlure importante, etc. Anthony Berthou  ...

Lire la suite

Posté le 25 Fév, 2019 dans TRANSFERT | 0 commentaires

Glycine : quel complément alimentaire choisir ?

Le collagène est la protéine la plus abondante du règne animal. Une de ses spécificités est d’être riche en un acide aminé, la glycine. Il représente environ 30% de la protéine. Le collagène contribue à la synthèse des fibres constitutives de la grande majorité des tissus corporels : le tissu musculaire, les ligaments, les tendons, le cartilage, le tissus osseux, la paroi des vaisseaux sanguins, la peau, les ongles ou encore les cheveux. Les fibres de collagène sont par exemple les garantes de la résistance des artères lorsqu’elles sont soumises à de fortes pressions à la suite de l’éjection du sang par votre cœur. La glycine joue donc un rôle majeur dans la bonne structure des tissus, en particulier musculaire. Certains fragments de collagène obtenus après digestion ont montré leur efficacité dans la cicatrisation et dans la réduction de douleurs articulaires liées à la pratique sportive. Elle possède de nombreux autres rôles : Contribue au renouvellement du cartilage et à la prévention de la déminéralisation osseuse. Aide à la cicatrisation et à la réduction de douleurs articulaires chez les sportifs. Active les voies d’anabolisme musculaire (mTOR et AMPk) et peut donc contribuer à la prise de masse musculaire dans le cadre d’un protocole adapté. Régule la concentration d’homocystéine, un facteur essentiel de prévention cardio-vasculaire. Peut aider à réduire les conséquences de l’hypertension artérielle. Participe à la synthèse de créatine, de...

Lire la suite

Posté le 25 Fév, 2019 dans TRANSFERT |

Que faire si vous souffrez de constipation ?

J’ai eu l’occasion de vous développer les intérêts des fibres dans l’article : Pourquoi manger des fibres ? Voyons maintenant que faire en cas de constipation, avant toute démarche visant à acheter des laxatifs, voici des conseils respectueux de votre intestin à mettre en place : Pensez avant tout à bien boire pour hydrater les fibres consommées et ainsi bien réguler votre transit. Vérifiez l’intégrité de votre écosystème intestinal, le recours à des probiotiques de qualité peut se justifier, 15 min avant le petit déjeuner pendant 1 mois, à hauteur de 20 milliards/jour. Demandez conseil à votre professionnel de santé formé à la nutrition. Les fruits secs, en particulier les pruneaux, facilitent le transit mais peuvent également être irritants en forte quantité. Le jus de pruneaux peut alors s’avérer une solution intermédiaire. Les graines de lin trempées (1 à 2 cuillères à soupe) peuvent être conseillées occasionnellement du fait de leur richesse en mucilages. D’autres végétaux sont également couramment utilisés comme l’aloe vera. Toutefois, ces solutions ne doivent répondre qu’à un besoin ponctuel et mécanique, elles ne permettent en effet en rien de rétablir un transit régulier. Évitez les produits laxatifs : ils peuvent alors fortement irriter la muqueuse de votre intestin. L’huile de ricin est absolument à proscrire. Le galactofructose est un prébiotique à l’effet également laxatif et non irritant, il peut donc être ponctuellement utilisé en ce...

Lire la suite

Posté le 25 Fév, 2019 dans TRANSFERT | 0 commentaires

Faut-il faire attention aux facteurs antinutritionnels ?

  Nous l’avons découvert dans l’article Pourquoi manger des fibres ?, les fibres sont essentielles à notre santé. Attardons-nous toutefois aux effets de ce que l’on nomme les facteurs antinutritionnels. Les facteurs antinutritionnels, naturellement présents dans les aliments, ne sont pas néfastes si votre alimentation est suffisamment variée. Toutefois, chez des personnes suivant un régime végétalien (ou vegan) ou consommant de très grandes quantités de végétaux, leurs effets peuvent devenir suffisamment importants pour générer des déficits nutritionnels, voire une augmentation de la perméabilité intestinale. En effet, certaines de ces substances végétales peuvent réduire l’assimilation de certains minéraux comme le calcium, le zinc, le fer ou encore le magnésium. Il s’agit notamment des phytates et des oxalates, agissant comme des molécules séquestrant ces minéraux, ce que l’on nomme des chélateurs. Bien que la cuisson prolongée soit à l’origine d’une diminution de la teneur en certaines vitamines, elle permet aussi une diminution des composés limitant l’assimilation des minéraux. Pour les personnes sensibles au niveau intestinal, le trempage préalable des légumineuses permet par ailleurs de réduire leur durée de cuisson et d’améliorer leur digestibilité (en réduisant les niveaux de β-galactosides). Il est donc recommandé de changer l’eau de la préparation à mi-cuisson, voire de rajouter une cuillère à soupe de bicarbonate de sodium dans l’eau.   Attention toutefois à la germination : bénéfique pour les légumineuses et les graines, elle est néanmoins...

Lire la suite

Posté le 25 Fév, 2019 dans TRANSFERT | 0 commentaires

Quel complément alimentaire à base de Zinc choisir ?

J’ai eu l’occasion de vous développer les rôles, les sources et les signes de déficit en Zinc dans mon article : Souffrez-vous de déficit ou de carence en Zinc ?. Voyons désormais quelle supplémentation choisir en cas de déficit identifié. Les apports recommandés en Zinc sont de 10 à 15 mg par jour, sous forme de bisglycinate de Zinc, pendant au moins 1 mois. Évitez d’associer une supplémentation en Fer ou en Calcium au cours de la même période pour limiter l’interaction entre ces minéraux. En fonction des indications, il peut apparaître judicieux d’y associer d’autres micronutriments, notamment les vitamines B6, B8 et B9, le Sélénium, des acides aminés soufrés (cystéine, méthionine) et de la silice sous forme d’extraits d’ortie ou de bambou en cas d’altération des phanères (peau, cheveux, ongles), de difficultés de cicatrisation, de convalescence ou d’infections à répétitions. Dans ce dernier cas, l’association à la vitamine D est importante (en cas de déficit identifié par une prise de sang). Le recours au Zinc dépendra avant tout de l’indication. Il existe des formes unitaires en cas de déficit identifié ou des synergies de principes actifs en cas de besoin spécifique. Anthony...

Lire la suite

Posté le 22 Fév, 2019 dans TRANSFERT | 0 commentaires

Quelles sont les VRAIES solutions pour prévenir l’ostéoporose ?

J’ai eu l’occasion de vous présenter l’importance du statut acido-basique dans mon article : Comment équilibrer votre balance acido-basique ?. Voici quelques conseils complémentaires pour lutter contre la déminéralisation, voire l’ostéoporose : L’activité physique, y compris la marche active est un excellent facteur de prévention de l’ostéoporose. Pratiquer idéalement une activité avec des charges (le poids de corps suffit) pour stimuler les mécanismes de renouvellement osseux (ce que l’on nomme les ostéoclastes et les ostéoblastes) ; Le support de la trame osseuse est constitué à 90 % fibres de collagène (dépendant du statut en glycine, vitamine C, silicium et magnésium), de cristaux d’hydroxyapatite (constitués de calcium et de phosphore) accrochés par des protéines (protéines matricielles et ostéocalcine) modifiées par la vitamine K et jouant leur rôle de renforçateurs grâce aux dépôts du ciment minéral phosphocalcique, sous la dépendance de la vitamine D. L’ostéoporose n’est donc pas la maladie du calcium ! ; Le capital osseux en calcium se réalise surtout jusqu’à la fin de l’adolescence, période déterminante donc pour se prévenir des risques ultérieurs d’ostéoporose, pour adopter une alimentation adaptée (et non pas riche en produits industrialisés, salés, fast-food, soda, à l’image de la célèbre chaîne de restaurants américaine…) ; Le phosphore entraine une précipitation des sels calciques dans l’intestin et inhibe leur absorption. Il est particulièrement abondant dans les sodas et les produits laitiers ; Le contrôle positif de...

Lire la suite

Posté le 22 Fév, 2019 dans TRANSFERT | 0 commentaires